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Théâtre(s) & Scène(s)
Vecteur Hugo

(B)orgia

Une femme nommée Lucrèce

(B)orgia, un festin théâtral empoisonné librement inspiré de Lucrèce Borgia de Victor Hugo

Production Européenne 2016/2017

Mise en scène :  Silviu Purcarete en collaboration avec Laurent Schuh et Karelle Prugnaud

Musique : Vasile Sirli

Scénographie : Dragos Buhagiar

Assistant à la mise en scène : Stéphane Raveyre

Spectacle pour 16 comédiens, musiciens, danseurs, marionnesttistes, chef cuisinier,... : distribution en cours

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Résumé

"Qu'est-ce que c'est que Lucrèce Borgia ? Prenez la difformité morale la plus hideuse, la plus repoussante, la plus complète ; placez-la là où elle ressort le mieux, dans le coeur d'une femme, avec toutes les conditions de beauté physique et de la grandeur royale, qui donnent de la saillie au crime, et maintenant mêlez à toute cette difformité morale un sentiment pur, le plus pur que la femme puisse éprouver, le sentiment maternel ; dans votre monstre mettez une mère ; et le monstre intéressera, et le monstre fera pleurer, et cette créature qui faisait peur fera pitié, et cette ame difforme deviendra presque belle à vos yeux. " Extrait de la préface de Lucrèce Borgia par Victor Hugo

La recette des Borgia rapportée par Voltaire :
« La bave d'un cochon rendu enragé en le suspendant par les pieds, la tête en bas, et en le battant longtemps jusqu'à la mort. [...] Il semble que le poison des Borgia ait été un mélange d'acide arsénieux et d'alcaloïdes putrides. Il se préparait ainsi : on sacrifiait un porc, on saupoudrait d'acide arsénieux les organes abdominaux, et on attendait que la décomposition - retardée d'ailleurs par l'arsenic - fût complète. Puis, suivant qu'on comptait l'utiliser sous forme de poudre ou de gouttes, on n'avait plus qu'à faire sécher la masse putréfiée ou à en recueillir les liquides. »

Production

Les Arts et Mouvants-cie à l'endroit des mondes allant vers

Crédits photo(s) : DR